16ème Repas d'Etudes

Présents :

Commandeurs et conjoints :

Mario ALBRICI – Jacques CATTIN – Brigitte DODIN-BALDINGER – Nicolas FISCHER

Michèle FLAGEY – Sylvie et Michel FREY – Béatrice et Olivier GLASSER

Maria et Georges HUCHELMANN – Christiane et Gérard KUEHN – Esther et Hubert LAMMER

Isabelle et Pierre MERCKLE – Tania et Jean-Claude MILLION – Pierre MILLION

Simone et Francis RICHERT – Annie SCHILLINGER – Françoise et Roger THEAUDE

Pierre TISCHMACHER – Johannes WINTERHALTER

Sympathisants:

Christine et Michel GINDENSPERGER – Valeriia et Stéphane HONCHARUK – Serge LIMBERGER

Maya STIERNEMAN - Martine et Camille WEHR -

Les hôtes :

Carmen et Joseph KIENTZEL

A 12h30 le Président prend la parole, il remercie les participants pour leur présence et excuse Monsieur Alain MADELEINE, Président de l’Institut de la Gastronomie Française,

qu’un contretemps a malheureusement empêché de participer à notre repas.

Il nous présente ensuite nos hôtes Madame et Monsieur KIENTZEL.

Monsieur KIENTZEL retrace alors l’histoire de la maison qui a fêté son centenaire en 2024.

C’est en 1924 que M. Joseph KIENTZEL, viticulteur, et son épouse Marie-Madeleine rachètent l’établissement. En parallèle, Joseph travaillait comme Chef Caviste à la Maison des Têtes. Il est malheureusement décédé très jeune. Leur fils reprend alors l’exploitation de la brasserie et continue la viticulture.

En 1974, Joseph KIENTZEL, le petit fils se marie avec Carmen, fille de vigneron, et ensemble ils aident les parents.

En 1982 Ils reprennent l’exploitation.

Ils tiennent le restaurant et font l’acquisition de terrains et bâtiments pour développer la maison.

En 1992 ils ont réalisé des travaux d’agrandissement et créent 36 chambres, une grande salle de restaurant, un espace bien-être avec piscine, sauna, hammam, des salles de séminaire.

Par la suite ils vont aussi créer 6 suites, les chambres vont être rénovées ainsi que la cuisine.

Depuis 2019, leur fille Claire dirige l’établissement.

Le Parc est donc une belle histoire de famille.

Quelques mots sur le parcours de notre hôte Joseph KIENTZEL :

En 1964, il entre au lycée hôtelier et obtient un CAP Cuisine et un CAP Restaurant

avec une mention sommellerie et une mention pâtisserie.

Il a effectué son service militaire au Palais du Gouverneur à Strasbourg.

Après cette présentation, place à l’apéritif suivi de l’excellent repas concocté par le Chef et son équipe. (Menu joint en annexe)

Après ce délicieux repas, le Président invite Brigitte DODIN, notre Officier de Bouche

à nous faire ses commentaires sur les différents plats et vins servis.

(Commentaires joints en annexe)

Le Président adresse ses félicitations à Brigitte pour ses appréciations soigneusement travaillées. Tous les convives applaudissent chaleureusement Brigitte.

Il félicite et remercie ensuite Joseph KIENTZEL et les patronnes, un grand bravo leur est adressé.

Par ici le Parc

Annexe commentaires Officier de bouche

Chers Commandeurs, Chers invités et amis épicuriens,

C’est pour moi un privilège d’endosser la lourde tâche de commenter le festin de ce midi,

Et comme le veut la tradition, je profite de ce moment pour mettre à l’honneur ceux et celles

qui nous ont régalés, mais aussi nos vignerons, véritables poètes de la terre.

Nous voici réunis au Restaurant du Parc, accueillis avec chaleur et professionnalisme par

M. et Mme Kientzel les patrons et leurs collaborateurs.

Ce déjeuner illustre parfaitement ce que notre Commanderie aime célébrer : les saveurs, les associations vins et mets, le partage et la transmission.

Nous avons débuté le repas par une coupe de Crémant de Thirion de

Saint-Hippolyte, pétillante, fraîche et joyeuse accompagnée de ses

petits savoureux, un clin d’œil de la Maison pour éveiller le palais tout

en douceur. Les bulles fines du crémant ont su exalter ses bouchées

succulentes dont un rouleau de saumon fumé et mariné aux contrastes

moelleux et tendres, tout en préparant le terrain à la symphonie des plats

qui allaient suivre.

Puis vint le premier acte gourmand :

La terrine de fois gras de canard au Porto accompagné de son coulis de coings et son chutney

de figues et d’une brioche tiède. Un grand classique revisité et d’une excellente finesse.

La richesse du foie gras trouvait dans le fruité du coing et de la figue une alliance subtile et équilibrée. Un Auxerrois Cuvée Adrien 2023 du Domaine Bléger François de Saint-Hippolyte venait agrémenté cette entrée.

En second service, la mer s’est invitée à notre repas :

Le médaillon de lotte embeurré, caressé d’un crémeux de curcuma et accompagné d’un risotto noir de Camargue. La cuisson de la lotte, juste embeurrée révélait tout le moelleux du poisson tandis que curcuma apportait une note exotique par sa couleur. Le risotto noir, profond et élégant offrait une texture dense presque sensuelle.

Puis vint le quasi de veau cuit en basse température, relevé d’éclats des sous-bois et d’une garniture automnale.

Une assiette qui sent bon la forêt avec les champignons, avec ses légumes d’automne et sa fine purée de panais.

Le veau tendre à souhait révèle la précision du geste en cuisine, cuisson parfaite et jus réduit, équilibre des textures.

Le Pinot noir 2022 du Domaine Hubert et Bléger de Saint-Hippolyte élevé en barrique reprenait ici la parole pour affirmer une belle continuité dans la dégustation.

Et parce qu’un repas d’exception ne peut s’achever sans un hommage à la douceur, le dessert fit son entrée :

La Forêt Noire revisitée avec un confit de griottes et une crème glacée à la cerise Amarena.

Un jeu de textures et de fraîcheur entre le sablé du biscuit, l’amertume de la griotte et la gourmandise du chocolat. Une interprétation contemporaine d’un grand classique, légère et élégante.

Et pour conclure, le café, un pur Arabica pour une fin tout en finesse et en arômes.

Une dernière note pour prolonger notre repas d’un ponctuation douce et parfumée.

Après ce délicieux moment gastronomique, je vais conclure en vous remerciant très chaleureusement pour cette passion et amour de la cuisine.